On ne le sait pas toujours et cela reste assez peu connu des joueurs occidentaux, mais Macao est tout simplement la capitale mondiale des jeux en terme de produit brut des jeux.
Cette ville, surnommée par de nombreux joueurs La “Monte-Carlo de l’Orient”, génère par exemple deux fois plus d’argent que les casinos de Las-Vegas.
On ne doit pas succès au hasard
Non, effectivement. Si cette ville est devenue en très peu de temps la Mecque des joueurs, c’est essentiellement parce que les Asiatiques sont de nature très joueurs. Sans compter que la majorité des revenus provient du marché intérieur chinois, soit un vivier de plus d’1,3 milliards d’habitants qui gravite autour de ces casinos terrestres.
Un peu d’histoire…
A son tout début, Macao est avant tout une île utilisée par les Portugais dès le début du XVIème siècle en qualité de port de commerce avant d’être annexée comme colonie.
S’en suivirent des siècles de relations tumultueuses et plus ou moins chaotiques s’en suivirent alors entre les Chinoises et Portugaises.
C’est en 1970 qu’une ouverture des négociations pour rendre Macao aux Chinois se présente à l’horizon, mais ce n’est que le 20 décembre 1999, que Macao intègre alors officiellement la République Populaire de Chine avec un statut administratif spécifique.
Macao l’empire des jeux d’argent
Macao autorise en fait les jeux d’argent depuis 1850, tout en restant sous l’autorité du Portugal. On y retrouve alors principalement des jeux chinois comme le Fan-Tan, une sorte de jeu similaire à la Roulette que l’on connaît tous aujourd’hui.
Le monopole d’exploitation des jeux est ensuite accordé à partir de 1937 à Tai Xing Company, qui voit alors débarquer un concurrent de poids en 1968 en la qualité de la Sociedade de Turismo e Diversoes de Macau de Stanley Ho qui obtient également son agrément et se retrouve dans la course de la concurrence du jeu.
C’est également cette même SDTM qui va bouleverser l’univers du jeu à Macao, en introduisant le gambling à l’occidental, concept qui reprend en fait les recettes de son cousin éloigné de Las-Vegas.
En 2002 le monopole tombe
En effet, cette année-là le monopole des deux sociétés tombe. C’est alors la SJM qui reprend les rennes de la SDTM.
SJM Holdings Limited est la société holding de la Société de Jeux de Macau SA («SJM»), l’une des six sociétés autorisées à exploiter des jeux de fortune et autres jeux de hasard dans les casinos, dans le cadre d’une concession accordée par le gouvernement de la Région administrative spéciale de Macao en mars 2002. SJM est donc le seul concessionnaire de jeux de casino ayant ses racines à Macao.
Mais 2002 marque également l’entrée de Sheldon Adelson qui construira au sein de la ville, un établissement qui va devenir le plus grand casino du monde, nous avons nommé «le Venetian Macao».
Ce pharaonique casino incroyable accueille jusqu’à 100 000 joueurs les bons jours. Il rapporterait également à Sheldon Adelson plus de 1 million de dollars toutes les heures.
Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de six grosses sociétés qui se partagent le pactole juteux de Macao au travers de plus de 30 casinos.