Funtactix est donc un studio de développement dont le siège est situé à New York et qui possède des succursales à Los Angeles, à Jérusalem et à Tel-Aviv. La société conçoit ses propres jeux en interne et a signé de nombreux accords de contenu avec plusieurs compagnies de divertissement comme Lions Gate Entertainment ou encore la célèbre Paramount !
Mais c’est en 2015 qu’on entendra un peu plus parler d’elle, lors du lancement par la firme d’une division de publication appelée FTX Games. Une sorte d’organisation dont le but était de mettre les développeurs de jeu indépendants en relation avec les détenteurs de propriété intellectuelle. En ce qui concerne le palmarès de la firme, Funtactix a déjà développé des jeux iOS et Android qui s’inspirent de la franchise Power Rangers. Mais elle a également conçu des jeux autour des licences de films comme Mission Impossible ou encore Hunger Games ainsi que la série de FX Games : Rocky et The League.
Le rachat de Funtactix est en fait la seconde acquisition effectuée par Playtech en seulement quelques semaines. On se souvient en effet que la compagnie avait annoncé la semaine dernière le rachat de la firme Quickspin, le fameux développeur suédois de machines à sous d’argent réel, pour la somme colossale de 50 millions d’euros.
Le géant de l’industrie du jeu Playtech a bien l’intention d’utiliser l’expertise de Funtactix en profitant de ses relations avec Hollywood et de ses joueurs pour étendre ses produits sur le marché du mobile et pour produire des applications similaires à ce que fait déjà la firme, qui représente ici les propriétés intellectuelles de grosses pointures. Playtech profite donc, au travers de ce nouvel accord, de l’opportunité de pouvoir intensifier ses efforts en matière de jeu grand public. Une signature judicieuse lui permettant en fait d’accroître toujours plus la part de marché qu’il détient. Mais cet accord signé a également un autre objectif bien ciblé. Celui d’exploiter convenablement et efficacement l’industrie du pari mobile qui pèse quand même 36,8 milliards de dollars à ce jour.
Le directeur des opérations à Playtech Shimon Akad a déclaré à cette occasion dans la presse au travers d’une interview que la compagnie avait mis en place une stratégie très claire et étudiée pour sa division de jeux destinée au grand public. Il a ajouté que l’acquisition de Funtactix lui permettrait de proposer une suite complète de contenu et de logiciel à ses joueurs, mais également à ses concepteurs et ses opérateurs tiers. Il ne faut pas oublier que certains d’entre eux font partie des plus grands studios du monde entier. Pour conclure, Shimon Akad affirme que la société était convaincue par ce que cette division continuera à développer dans un proche avenir.
Mais toute cette opération découle d’une action grandement menée depuis quelques années. En effet, cet accord fait suite à la création en 2014 de la marque Plamee. Un studio développement de jeux, puis à l’acquisition en 2015 de Yoyo Games, une autre société de développement écossaise qui était à l’origine du développement intégré de GameMaker : Studio proposé en plusieurs versions de licences au tout public, favorisant ainsi l’extension du nombre de développeurs de jeux vidéo indépendants.
Game Maker appartient désormais à la firme internationale en ligne Playtech. Les négociations allaient bon train depuis 2015, mais l’accord a été conclu très récemment, officialisant à ce jour que l’agence de développeurs YoYo Games et Game Maker sont bel et bien désormais la propriété de la société de paris en ligne Playtech. C’est dans le cadre d’une transaction commune pour la coquette somme de 10 millions de Livres que les deux structures ont été rachetées. Playtech renforce donc considérablement ses compétences sur son marché concurrentiel avec cette transaction très importante.
Playtech proposant déjà des logiciels pour les casinos en ligne, voit en Game Maker un moyen de probablement en proposer beaucoup d’autres dans un proche avenir et a fait savoir que le rachat permettrait de diversifier ses services. Il a assuré qu’il avait l’intention de fournir au travers de ce rachat, des offres Business To Business et Business to Customer plus compétitives. On peut donc en conclure que le rachat de Game Maker est par conséquent une bonne affaire. En effet, la plateforme est facile d’usage, a déjà convertit de nombreux studios indépendants de développement de jeux vidéo tous supports et embarque des versions moins chères qui sont accessibles à tout le monde ou presque selon les options.
Peut-être pas forcément puisque le problème principal réside dans le fait que Playtech risque de ne retenir qu’un seul de ces modèles en étant probablement tentée d’abandonner la vente aux clients afin de privilégier un modèle business to business plus onéreux et peut-être plus rentable sur le long terme. On ne sait donc pas vraiment encore à ce jour chez Casinoenligne.ch, quel avenir réserve Playtech à Game Maker et tout le monde en est à jour réduit qu’à des spéculations sur le sujet, mais il est fort probable que le modèle de fonctionnement actuel de Game Maker soit reconduit. On peut imaginer également que Playtech ait l’ambition de renforcer les capacités de ce logiciel pour permettre aux parieurs de placer leurs mises plus facilement. Un pas de géant pour Playtech et une affaire que nous ne manquerons pas de suivre à la rédaction.