On peut dire que la machine à sous que l’on peut connaître à présent, tire ses origines de la roulette automatique.
C’est Charles August Fey, né le 2 février 1862 dans un petit village en Bavière, qui inventa en 1898 la première machine à rouleaux qu’il baptisa la « Liberty Bell ».
Mais il avait déjà fait ses essais quelques années au paravent, en fabriquant pour son propre plaisir, son propre exemplaire en 1894 sous le nom de Horseshoe (« Fer à cheval »). Cette machine avait la particularité de ressembler aux produits d’un des leaders du secteur.
Dans la foulée, ce jeune passionné de mécanique qui a découvert cet univers à l’âge de 14 ans à travers l’un de ses frères qui travaillait en usine à Munich, a déposé le brevet de la machine à sous en 1905.
L’oiseau prend son envol pour distribuer le fruit de son travail
Employé de la fabrique de téléphones, la California Electric Works Company en 1894, il quitte son employeur pour créer une société concurrente. Pour ce faire, il s’installe alors à côté de l’entreprise Shultze pour laquelle il deviendra très vite le premier fournisseur officiel. C’est d’ailleurs grâce à cet avantage qu’il va alors progressivement se perfectionner et surtout améliorer ses modèles en créant la « 4-11-44 » en 1895, à 3 roulettes concentriques.
C’est un succès flagrant et ses machines sont alors diffusées avec un succès sans nom dans les bars, l’incitant à en créer toujours plus jusqu’à en arriver à vendre sa société d’équipements de communications à un associé, afin de créer sa propre société de machines à sous sur Market street à San Francisco.
Une machine à sous est tout simplement un appareil électronique ou mécanique de jeux de hasard et d’argent. Cet appareil à l’avantage de ne demander de la part de celui qui y joue, aucun besoin de stratégie ou d’ habileté particulière.
Cette machine se compose de plusieurs éléments qui sont indispensables à son fonctionnement.
En premier lieu, elle équipée d’une entrée d’argent, au travers d’une entrée de pièce. Elles évolueront ensuite très vite en s’ adaptant aux différentes méthodes de paiements en proposant une entrée pour les billets puis pour les cartes magnétiques.
Le deuxième élément indispensable est tout simplement la sortie d’argent, qui va permettre alors au joueur de récupérer ses gains après avoir joué ! C’est l’essentiel et c’est quasiment le but ultime de la machine généreuse.
Sur les machines à sous, cette sortie est en fait un bac à pièces.
Vient ensuite le système d’affichage du jeu avec des rouleaux automatisés ou encore un écran diffusant les images numériques de ces mêmes rouleaux.
Et enfin, nous finirons avec le moteur aléatoire du jeu.
Quant aux règles du jeu, il n’y en à pas des milliers, le joueur doit juste insérer de l’argent sous quelque forme que ce soit pour lancer une partie particulièrement rapide, et très simple à comprendre sur lesquelles nous reviendrons plus précisément dans un prochain article !