Club Med, un des fleurons français dans le domaine du tourisme, aussi bien national que planétaire, ne sait plus très bien quelle voie suivre. Avec la revente actuelle du groupe, l’entreprise qui continue de vivre la mésaventure dans son secteur d’activité semble de plus en plus laisser la place au casino jeux. Ni les touristes européens, ni l’esprit du Club imaginé par leur fondateur: Gérard Blitz et sa sœur Didy en 1949 ne seront pris en compte. L’italien Bonomi soutenu par ses alliés est prêt à surenchérir pour cette acquisition. Il s’appuie sur le fait que Serge Trigano sera de retour et il revendique sa notoriété en tant que fils du fondateur du Club Med.
La dernière offre en date est celle du groupe chinois Fosun et ses associés qui a pour but de se focaliser sur le renforcement et la continuité du marché chinois. Pour les Européens, l’objectif est encore dans le flou total, sauf que le siège social restera à Paris. Un autre concurrent est le groupe qui a fondé sa réputation en se spécialisant au rachat d’entreprise pour la revendre après. Et enfin, un groupe Sud-Africain créé par Sol Kerzner, spécialisé dans l’hôtellerie et qui est propriétaire du complexe hôtelier luxueux Atlantis Paradise Island composé de casino, de chambres, de restaurant, de marina et de golf, a aussi proposé une offre.